Doggy blues
- Marie-Sophie Maury
- 23 avr. 2023
- 1 min de lecture

Ces derniers temps ont été intenses. Perdre mon meilleur ami et ma petite fille 🐾 mes compagnons au quotidien, à 1 mois d'intervalle l'un de l'autre... la violence du choc m'a poussé à l'inverse de la tristesse, la fuir coûte que coûte. L'envie de retrouver l'équilibre et en même temps la découverte du monde animal sous une autre couture.
Cette traversée à couvert de ma tristesse, je l'ai voulu courte et rapide. C'est sûrement une erreur mais ignorer ma tristesse, ma détresse, le vide qui m'écrasait... les angoisses permanentes liées au manque de Django, a l'incompréhension du départ d'Hestia dans la foulée était de l'ordre de la survie.
Sauver mon énergie pour continuer la vie et mon travail qui eux ne s'arrête pas.
Je commence à retrouver mes marques, Lalou est là et je me relâche... rattrapée par la peur intense qu'il lui arrive quelque chose. Tétanisée par la peur de mal faire avec lui... mon amour est infini et pourtant j'ai peur de l'aimer. Le lien se mettra en place tout seul je le sais... mais j'ai du mal et j'en souffre.
Lors de notre rencontre j'ai été tétanisée. Je sentais mes émotions profondes monter en moi avant d'arriver et pourtant lorsqu'il était là, juste devant moi... rien. J'avais tout coupé au fond de moi, tétanisée par tout cet amour instinctif mais incapable de le donner. Je suis focalisée sur ce que je "dois" faire pour qu'il aille bien comme un robot programmé pour "bien faire".
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